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mercredi 16 octobre 2013

Bali

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A seulement 2h30 de vol de Singapour, l’ile de Bali est une des plus petites îles d’Indonésie. Bali la « merveilleuse », beauté et richesse culturelle : un coup de cœur ! L’île est toujours autant convoitée par les touristes mais elle a su garder tout son charme. Elle réunit des plages de sable fin et certaines de sable noir, des montagnes et des volcans, des paysages grandioses de rizières en terrasse sans oublier la vie sous-marine à couper le souffle.

Nous sommes partis au mois d’octobre après la haute saison touristique, la saison des pluies n’avait pas encore commencé. Nous avons optimisé notre séjour en faisant le choix de changer chaque nuit de lieux et donc d’hôtels et aussi, en prenant un guide francophone qui nous conduirait pendant nos 4 jours sur place. Itinéraire : Ubud, Lovina, Amed et Kuta. Départ le vendredi soir à la sortie du bureau et retour le mercredi matin pour attaquer ensuite la journée de travail.

Nous sommes partis avec la compagnie Air Asia pour 528$SG pour 2 personnes soit environ 300€. L’attente à l’immigration de l’aéroport de Denpasar n’est pas une légende. Beaucoup de vols y atterrissent et la file d’attente peu s’avérer longue. Nous avons dû patienter une bonne heure. Après cette étape, les danseuses balinaises vous accueillent à la sortie du terminal. Et là, vous réalisez que vous êtres en vacances à Bali et oui ! L’arnaque n’a pas tardé à pointer le bout de son nez dès lors que nous cherchions un taxi pour rejoindre la ville d’Ubud qui se situe à 1h30 de route. On nous a annoncé 500.000Rps (30€) alors que je m’étais renseignée, le trajet en coûte la moitié. Pas question de se laisser avoir à peine arrivés. Ils finissent toujours par céder, il suffit d’un peu de patience et d’un grand sourire.

Première étape :
Ubud, village au centre de l’île. Le noyau de l’art balinais.


Nous avions réservé deux nuits à la Villa Puriartha, un petit hôtel sympa bien situé et à deux pas des pizzerias. D’ailleurs, le premier soir nous sommes allés manger dans un restaurant tenu par un italien où on a pu enfin manger des vraies pizzas et cuites au feu de bois.

Erwin notre guide francophone d’origine javanaise parlait un excellent français, quasiment sans accent. Il nous a été recommandé par un ami et c’est sûr que nous le recommanderions. De plus, il a participé à toutes les activités avec nous. Comme il dit, c’est un guide culturel et naturel qui n’a pas peur de se mouiller avec ses clients lors d’une plongée ou de mouiller le tee-shirt pour l’ascension d’un volcan.

Samedi, nous avons assisté à un spectacle de danse balinaise à Batubulan. C’était une représentation de la danse du Barong, une mise en scène de forces antagonistes qui régissent le monde, plutôt théâtrale que dansant. Une fiche explicative des scènes traduites en plusieurs langues est remise à l’entrée et indispensable pour comprendre l’histoire. Les costumes des artistes sont somptueux et certains pèsent plusieurs dizaines de kilos. Erwin nous a emmenés ensuite visiter une maison typiquement balinaise dont les propriétaires sont artisans. Ils sculptent des pièces de toutes tailles dans différents types de bois. On n’a pas pu s’empêcher d’acheter une statuette authentique d’une danseuse balinaise. Pause déjeuné au Warung Mangga Madu à Ubud, une adresse fréquentée des locaux et des expatriés de longue date. Spécialités balinaises à tout petit prix. Nous rejoignons le village de Tegallalang populaire pour ses rizières en terrasse sur une colline abrupte. Le paysage est à couper le souffle. A quelques kilomètres, le temple de Tirtha Empul et ses sources sacrées convoitées pour ses vertus purificatrices et médicinales. Des pèlerins viennent dans ce complexe se purifier sous chacune des sorties d’eau des bassins.

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Deuxième étape :
Mont Batur, volcan endormi de 1717 mètres. Lovina, station balnéaire au nord de l’île et point de départ d’observation des dauphins.


Dimanche, départ à 3h du matin pour l’ascension du Mont Batur. Erwin a pu nous avoir les tickets pour 300.000Rps (20€) par personne au lieu de 500.000Rps. Nous sommes partis tous les 3 avec un guide attitré en conformité avec la soi-disant mafia de guides qui s’organise au pied du volcan. Torche en main, un bon pull, de bonnes chaussures, de l’eau et un petit en-cas et c’est parti pour 2h de marche. Sur la fin, la grimpette est raide et le retour très glissant sur les amas de pierre volcanique. En haut, le panorama offre une vue sur le lac, la mer, le mont Agung et l’île de Lombok par temps dégagé. Ouf, nous sommes arrivés à temps pour le lever de soleil !

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Nous redescendons vers Ubud pour visiter le temple Gunung Kawi. Un temple enfouit au fond d’une vallée de jungle, entouré de rizières et bordé par la rivière Pakrisan. Des sanctuaires ont été creusés dans les rochers de la falaise pour accueillir la dépouille d’un roi et de la famille royale. La forme triangulaire nous rappelle le temple de Prambanan à Yogyakarta.

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Sur la route menant à Lovina, nous nous arrêtons dans les rizières de Jatiluwih. Du haut d’un coteau, on surplombe les rizières en cascade de la région sud de Bali. Du riz de 80 jours et de 220 jours est cultivé notamment ici. Plus au nord, au bord du lac Bratan dans un paysage de montagne se trouve le temple Ulun Danu dédié à la déesse des Eaux. Sur le billet de 50.000Rps, on retrouve la pagode à 11 toits.

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Arrivés pour le coucher de soleil à Lovina Beach, cocktail au bar le Rendez-vous, dîner au Warung Apple, cuisine traditionnelle de produits de la mer à prix abordable où les tables sont installées quasiment dans la cuisine. Bon accueil et repas de qualité. Nous avons logé à l’hôtel Rini à côté des commerces et restaurants. Malheureusement, nous n’étions pas les seuls à subir la coupure d’eau qui à durer jusqu’au lendemain matin.

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Troisième étape :
Les sources de Banjar, la cascade de Sekumpul et les environs d’Amed.


Lundi, bain matinal aux sources d’eau chaude d’Air Panas à Banjar. Il s’agit de trois bassins de tailles différentes, aménagés et entourés de végétations. Cette eau à 32°C est légèrement soufrée. Massage garantie ou plutôt fracassant des douches naturelles. Erwin nous a ensuite conduits dans un endroit magique sans touriste pour d’abord se baigner à la cascade de Sekumpul puis déjeuner chez une famille balinaise habitant dans un minuscule village juste à côté. Il nous a fallut marcher 45 minutes avant d’atteindre le pied de la cascade qui se jette de plus de 100 mètres de hauteur au milieu d’une végétation luxuriante. L’eau était fraiche comparée aux bains de Banjar. Le repas nous attendait un peu plus haut dans le village dans la famille de Guégué. Sa femme nous attendait avec ses 3 enfants et nous a servi des plats locaux, simples et savoureux. Un des meilleurs repas qu’on ait pu faire. L’addition du repas : pas de prix, uniquement selon notre satisfaction.

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La route était longue jusqu’à Amed. Nous avons décidé de consacrer la journée du lendemain à la plongée pour pouvoir en profiter au maximum. En fin de journée, nous sommes allés visiter le palace d’eau Tirtagangga avec ses statues majestueuses, ses grands bassins de nénuphars traversés par des dalles au milieu de l’eau et sa piscine royale. Le palace se situe au sud d’Amed entourée de fabuleuses rizières, l’unes des plus belles de Bali.

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Notre hôtel Wawa Wewe Rock était vraiment isolé presque abandonné en haut d’un coteau à une dizaine de kilomètres de la ville d’Amed. Il n’est vraiment pas recommandable question hygiène, commodité et tarif, excepté qu’il offre une vue plongeante sur la mer et les criques en contrebas. Un service de taxi du restaurant le Sails situé 4 criques plus loin est venu nous récupérer à l’hôtel et grâce à eux on a pu manger. Très bon dîner face à la mer.

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Quatrième étape :
Les récifs de plongée à Amed, l’épave à Tulamben et retour à Kuta, la plus grande station balnéaire de l’île.


Mardi, notre dernière journée était consacrée à la plongée. Nous avons loué un équipement chacun de palmes, masque et tube chez BLD Dive Amed à côté du restaurant Warung Bali, une école de plongée qui propose des baptêmes et des excursions de plongée. Avec Erwin, nous sommes restés 2h dans l’eau à admirer les coraux et poissons tropicaux à seulement quelques mètres de la plage. On a eu la chance d’apercevoir une tortue de mer qui s’amusait avec des plongeurs. Un paradis sous l’eau ! On n’a pas vu le temps passé alors vers 11h nous sommes partis à Tulamben explorer l’épave d’un cargo américain « The Liberty » torpillé en 1942 par les japonais. Le site se situe également à quelques brasses de la plage. Depuis l’éruption volcanique de 1963, la coulée de lave a redressé le bateau et l’a repoussé de quelques mètres. L’épave n’est pas profonde, on a pu toucher la partie supérieure de l’épave. Les plongeurs et apnéistes peuvent rentrer à l’intérieur.

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Nous sommes arrivés à temps pour le coucher de soleil à Kuta Beach au sud de l’île après avoir rouler 3h. Initialement, nous aurions dû dormir à Jimbaran mais nous avons changé nos plans à la dernière minute. Kuta est aussi proche de l’aéroport que Jimbaran. Nous voulions éviter tout ennui de transport pour attraper notre vol du mercredi matin. Kuta et sa plage de surfeurs qui attirent en grande majorité des Australiens. On a également croisé des Japonais et bizarrement beaucoup moins de Français certainement moins enchantés par cette station balnéaire qui fait un peu penser à Phuket surtout dans la rue de Jl Legian. Au bout de cette rue branchée, le mémorial en commémoration des 202 personnes (la majorité des touristes) tuées lors de l’attentat de 2005. A côté de cette ancienne boîte de nuit, nous avons pris un verre au Vi Ai Pi, un bar rock où à l’étage un groupe Indonésien exécutait les souhaits des clients, comme un Jukebox. Ils étaient vraiment très forts. Nous avons passé notre dernière nuit au New Arena Hotel pour 150.000Rps (10€) non loin de la grande plage et des rues commerçantes.

Bali a été un de nos coups de cœur. Même en si peu de temps, nous avons réalisé pleins d’activités, découvert pleins de paysages sur terre et dans la mer. La ville d’Ubud est attrayante et un bon point de départ pour explorer l’île. Le faite d’être aller en basse saison et d’avoir un guide pendant ces 4 jours, nous ont permis d’apprécier la beauté et les secrets de Bali. Nous espérons y retourner un jour…

lundi 9 septembre 2013

Yogyakarta

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A 2h de vol de Singapour, la ville de Yogyakarta est située dans le centre de l’île de Java en Indonésie, coincée entre le l’océan Indien et le redoutable volcan Merapi le plus actif et le plus dangereux des volcans d’Indonésie. A quelques kilomètres de là, deux immenses temples l’un bouddhiste, l’autre hindou construits entre le VIIIe et le Xe siècle inscrits au Patrimoines de l’Humanité.

Mauvaise surprise et quelques minutes de galère à l’immigration. Le visa vendu pour une simple entrée est de 25$US pour 30 jours et non de 10$US pour 7 jours (tarif que nous avions payé à Batam et Bintan pour y passer un weekend). Une fois arrivée à l’hôtel, nous oublions rapidement ce désagrément. Notre hôtel, Delta Homestay, est petit mais coquet avec ses murs en bambou qui lui donne un air champêtre (175.000 IDR soit 12 € la nuit chambre avec salle de bain privée et ventilateur) situé derrière la rue Jalan Prawirotaman un quartier touristique très calme avec ses hôtels, ses cafés et restaurants sans le trafic javanais assourdissant.

Notre journée de samedi est dédiée à la visite des deux temples Borobudur et Prambanan encadrée par un guide local Irwan de l’agence Java Indah Tour et de Farid le chauffeur. Départ à 5h du matin pour assister au lever du soleil au temple bouddhiste de Borobudur situé à 42 kms au nord-ouest de la ville perché sur une colline. Ce chef-d’œuvre fut englouti sous la végétation et les cendres volcaniques. Huit siècles plus tard, le temple fut démonté pierre par pierre, puis remontées une à une après les avoir traitées. Ce gigantesque édifice est en réalité un seul et immense stûpa formé de cloches renfermant chacune une statue de Bouddha en position assise. Splendide vue sur les collines et sur le volcan Merapi et très belles couleurs au petit matin des rayons du soleil qui reflètent les pierres volcaniques noires.

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A quelques centaines de mètres de là, nous marquons un arrêt à Candi Pawon et Candi Mendut. Deux petits temples qui servent de lieu de méditation durant la grande cérémonie annuelle des bouddhistes indonésiens avant de terminer la procession au temple de Borobudur.

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A environ 1h30 de route de Borobudur, le temple hindou de Prambanan se situe à 17 kms au nord-est de Yogyakarta après l’aéroport. La plaine de Prambanan rassemble le plus grand nombre de temples hindous de Java (au moins 240).La plupart ont été détruits en grande partie causé par une explosion du volcan Merapi suivi des pillages. Le séisme de 2006 a lui aussi endommagé certaines structures contrairement au site de Borobudur qui n’a connu quasiment aucun dégât. Reste les 8 temples principaux accessibles à la visite dont 3 majeurs consacrés à Shiva, Brahma et Vishnu. Un site tout aussi grandiose que le premier.

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De retour vers 16h à l’hôtel, nous profitons de la piscine et du goûter offert par l’hôtel avant de profiter de la vie nocturne. A l’arrière du palais du sultan appelé le Kraton, une foule d’indonésiens se réunissent sur la place pour manger, boire un verre assis sur des tapis au milieu de l’herbe ou encore pour louer un vélo à 4 roues (type Rosalie) décoré de guirlandes lumineuses et tournant autour de cette place carrée. Nous dînons sur la terrasse du restaurant Kmeal’s tout près de notre hôtel où est servie une très bonne cuisine indonésienne et française à petits prix.

Dimanche matin, il nous reste que la matinée avant de reprendre l’avion. Nous visitons uniquement le château d’eau, Taman Sari, un ensemble de pavillons aux murs blancs et de bains situés à l’ouest du palais qui était un lieu tenu secret de rencontre pour les jeux amoureux du sultan. Tout autour, des petites ruelles et des fabriques de batik (motifs indonésiens imprimés sur du tissu).

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Nous terminons par le marché aux oiseaux très populaire auprès des autochtones. Des centaines de cages en bambou sont suspendues et abritent par dizaines toutes sortes d’oiseaux (perroquets, perruches, tourterelles, pigeons, coqs, etc.) et même des chauves-souris, des écureuils, des salamandres et des serpents. Malheureusement des espèces protégées aussi.

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Dernière mauvaise surprise à l’aéroport de Yogyakarta, la Direction de l’aéroport impose à tous les voyageurs une taxe de 100.000IDR (soit environ 7€) avant d’embarquer prétextant une soit disant taxe d’aéroport supplémentaire.

Yogyakarta est un point de passage obligé en Indonésie vue la beauté et la grandeur de ces deux temples (d’ailleurs le temple de Prambanan est souvent comparé aux temples d’Angkor au Cambodge), le centre ville n’est pas exceptionnel contrairement au marché aux oiseaux qui attire la curiosité. Nous avons manqué de temps pour rallonger notre séjour : observatoire central du Mont Merapi où sont recueillies toutes les données sur les activités sismiques et volcaniques de l’immense volcan (excursion proposée par l’agence Azimut Adventure Travel – visite possible en français), l’ascension d’un volcan Bromo ou Merapi, etc…

lundi 29 juillet 2013

Bintan

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Ile indonésienne de l’archipel de Riau située à l’est de l’île de Batam dans le détroit de Singapour. Bintan, île plus tranquille et plus préservée que l’île de Batam et accessible par ferry depuis le port de Tanah Merah à Singapour (2h de trajet). Un aéroport est actuellement en construction pour accueillir un tourisme de masse. Alors mieux vaut en profitez tant qu’il est encore temps !

Second weekend sur une île indonésienne en compagnie d’un couple d’amis belge. Nous avions réservé une formule via une agence de voyage « Lokopoko » comprenant l’hébergement avec petit déjeuner, une activité nautique, une visite du centre ville de Tanjung Pinang suivi d’un déjeuner et d’une dégustation de soupe.

Le port de Tanah Merah est beaucoup plus petit, moins bondé et bien plus calme que celui d’Harbourfront. Celui de Tanjung Pinang à Bintan est en travaux mais permet quand même d’accueillir les passagers au milieu de la poussière et des ouvriers. Une fois l’immigration passée (10$US visa de 7 jours), nous montons dans le bus avec un guide et une dizaine de personnes pour rejoindre le centre ville. Le trafic est dense, les rues sont sales et bruyantes, les voitures sont garées en double file gênant la circulation. Il fait chaud et le mélange de mauvaises odeurs (pollution, égouts, nourriture) sur fond sonore des klaxons nous montre bien que nous sommes dans une ville indonésienne. Les guides (livres) ne se trompent pas, les villes indonésiennes peuvent nous paraître difficiles à apprivoiser aux premiers abords. Par ailleurs, nous avons aimé nous balader dans les minuscules ruelles qui s’entrecroisent (comme un souk) aux multiples couleurs des voiles que les femmes et les petites filles vont chiner. Nous nous arrêtons ensuite dans un restaurant pour manger un des plats typiques indonésiens : Ayam Chicken Penyet (poulet frit accompagné d’une sauce piquante et de riz), suivi du dessert : Bird Nest Soup (la soupe de nid d’hirondelles). Cette soupe d’origine chinoise vendue très chère (de 30$ à 100$US pour un bol) est connue pour ses vertus aphrodisiaques et bénéfiques pour la peau. Les hirondelles utilisent leur salive pour construire ce nid qui est ensuite récolter par l’homme (non pas sans conséquence pour la survie de ces oiseaux). Personnellement, le goût fait penser à des copeaux de bois, pour ne pas dire de la litière de rongeur. Un seul de nous 4 a pu terminer son bol. Après le déjeuner, nous marquons un court arrêt dans un temple chinois récemment construit situé au bout d’une culture de fruits du dragon.

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Le bus nous conduit au nord-est de l’île pour nous déposer à notre hôtel, le Cabana Beach Resort. Superbe hôtel au calme dans un petit coin de paradis en bord de mer face à des petites îles et aux cabanes de pêcheurs. Certains chanceux ont leur chambre sur pilotis. La nôtre est opposée à la mer, de l’autre côté de la route près de la piscine. La plage n’a quasiment pas de fond (encore moins à marrée basse) mais l’eau est transparente, assez pour observer les petits poissons et les crabes sans mettre la tête sous l’eau. Pour la soirée, nous avons réservé une table pour 4 au bord de l’eau sous les cocotiers pour un barbecue au clair de lune. Un petit paradis et sans les moustiques !

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Nous avions décidé de nous lever pour assister au lever du soleil, marcher le long de la plage jusqu’aux cabanes de pêcheurs situées dans le prolongement de notre hôtel et faire quelques clichés. On aperçoit une petite barque à l’horizon, un homme rentre de la pêche en ramant debout sur son embarcation. Le buffet du petit déjeuner est copieux, il y en a pour tous les goûts. On a testé des beignets de patates douces saupoudrés de gruyère râpé et arrosés de chocolat ou de miel. Un régal ! Nous avions choisi de faire du canoë pour notre activité nautique. Nous partons alors pour une ballade matinale d’une heure près des mangroves et des cabanes de pêcheurs, et déjà le soleil tape dur ! Nous profitons une dernière fois des spécialités du restaurant avant de rentrer à Singapour.

Levé de Soleil sur Bintan

Nous n’hésiterons pas à retourner à Bintan le temps d’un weekend pour s’échapper de Singapour et profitez de la tranquillité de cette plage. Nous choisirons très probablement le même hôtel avec cette fois-ci une chambre face à la mer ou sur pilotis…

lundi 15 juillet 2013

Batam

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Ile indonésienne de l’archipel de Riau située à l’est de Sumatra dans le détroit de Singapour. Environ 3000 îles constituent cet archipel. Batam, ancienne île de pêcheur devenue industrialisée, de grosses installations portuaires notamment dû à d’importants gisements de pétrole dans le secteur. L'île est devenue un point stratégique entre Singapour, la Malaisie et l’Indonésie. Les Indonésiens veulent faire de cette île "la rivale" de Singapour, mais ils en sont très très loin...

Première escapade indonésienne à quelques minutes en ferry de Singapour (45 minutes de trajet) où nous avions trouvé une offre plutôt alléchante à 98$SG/personne (hôtel, petit déjeuner, ferry, séance de massage) soit 115 € le weekend pour 2 personnes. L’hôtel était vide, nous n’étions que 2 couples en ce weekend du 14 juillet plus une vingtaine d’employés de l'hôtel. Cet endroit transformé en complexe hôtelier devait être un ancien bâtiment du gouvernement ou appartenir à un riche propriétaire. L’allée qui conduisait à la réception de l’hôtel avait gardé tout son charme : mobilier indonésien accordé aux statues et fontaines d’époque. Cet hôtel désert niché au milieu de nulle part donnait l’impression d’être sur le point de faire faillite. A l'époque, ils ont dû voir les choses en grand. Les chambres ne datent pas d'hier, elles manquent un peu de rafraichissement.

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Un employé de l’hôtel nous propose d’être notre chauffeur après sa journée de travail. Il nous dépose dans un petit parc animalier où l’odeur était nauséabonde, très probablement à cause du manque d’entretien des cages où sont enfermés les animaux (macaques, gibbons, ours malais, crocodiles, serpents et même des chats). Jamal nous conduit ensuite au grand Bouddha qui fait face à la mer. En réalité, il se situe dans l’enceinte d’un complexe hôtelier. Nous nous contentons de prendre quelques photos depuis un point de vue à l’extérieur de l’hôtel. Nous passons la fin de l’après-midi sur une plage connue uniquement des locaux. Par temps dégagé, nous aurions dû apercevoir au loin la ville de Singapour. Les habitants curieux nous prennent en photo avec leurs téléphones portables et nous interrogent pour savoir comment nous avons atterri sur cette plage.

Nous demandons à Jamal de nous déposer dans un endroit sympa où passer la soirée pour dîner. Il nous dépose à Waterfront, une minuscule "croisette" au bord de l’eau où sont alignés les restaurants de fruits de mer et quelques bars. Nous dînons au Queens entourés d’hommes, pour la plupart Européens ou Australiens, venus en mission pour travailler sur les bateaux. Vers 21h, les bars/restaurants changent de facette pour laisser place à la prostitution. Jamal nous ramène à l’hôtel après avoir mangé son premier repas de la journée (période de Ramadan). Mauvaise surprise, il nous demande une somme plus élevée de celle que nous avions convenu au départ.

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Le lendemain, encore un peu contrariés de la veille au soir, nous décidons d’aller à Nagoya la plus grande ville de l’île. Nous n’y restons qu’une heure après avoir vu un temple chinois et liquidé nos dernières roupies indonésiennes. La ville ne vaut pas le déplacement. Nous avançons l’heure de notre retour à Singapour et décidons d’aller attendre le ferry. Nous nous installons sur une terrasse de l’embarcadère à contempler la mer et le port industriel.

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En résumé, Batam n’offre pas beaucoup d’intérêt voir quasiment aucun et n’est pas si bon marché puisque grâce à sa situation géographie, l’île profite des dollars des Singapouriens venus passer le weekend sur cette île.