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mardi 19 novembre 2013

Tioman

Tioman
La plus grande île de la côte Est de la péninsule Malaisienne située à 56 kms (2h de route depuis Johor Bahru + 1h de ferry depuis l’embarcadère de Mersing). Nous sommes frappés dès notre arrivée par des plages bordées de cocotiers et une eau turquoise au premier plan, une forêt tropicale et quelques montagnes au second. L’île de Tioman est habituellement prise d’assaut pendant la saison sèche notamment durant les weekends et surtout pendant les ponts et les vacances des Singapouriens. Pendant la mousson, l’île n’est plus accessible, pas de liaison entre l’île et le continent (du moins pour les touristes) et les hôtels ferment de novembre à mars. Cette île « duty free » est idéale pour une escapade de quelques jours de par sa proximité avec Singapour. De plus, l’’île de Tioman est réputée pour ses fonds marins et sa jungle tropicale qui domine l’île à l’exception de quelques plages que ce sont appropriés les hôtels. Il n’y a pas de liaisons terrestres sur l’île uniquement des bateaux-taxis pour se déplacer de plages en plages.

Panorama Tioman_1

Nous sommes partis pendant le weekend du pont de Deepavali (fête indienne), les 2, 3 et 4 novembre. Nous faisions partie de la dernière vague de clients avant la fin de la saison touristique. Nous sommes passés par l’agence de voyage Five Stars pour l’organisation de notre weekend (transport, hôtel, pension complète et excursion). Le trajet s’est avéré plus long que ce qui avait été annoncé. Nous sommes partis à 6h30 du matin de Singapour. Entre le passage des deux postes de frontière, le trajet en car, la pause réglementaire de 45 mins sur une aire de repos, au total le voyage aura duré près de 4h. Arrivés à l’embarcadère de Mersing, nous avons dû récupérer un petit carton coloré en guise de carte d’embarquement au milieu d’une cohue, avant de s’acquitter de l’écotaxe de 25RM (soit 6€) par personne destinée à la préservation du parc marin, puis finalement attendre le bon ferry. Il y a plusieurs ferrys qui desservent les 4 coins de l’île mais pas question de monter dans n’importe lequel (attention, en plus ils font du surbooking). Au final notre ferry a tardé à arriver et nous l’avons attendu 2h. Une fois à bord, le bateau n’avançait pas par manque de profondeur et de l’état vaseux de l’estuaire. La vingtaine de passagers assis à l’arrière ont dû se lever quelques minutes et se placer à l’avant pour alléger la poupe du bateau. Au loin, les nuages noircissent le ciel et stagnent sur les montagnes de Tioman. Une heure plus tard, le bateau approche des côtes et des eaux turquoises pour desservir la toute première plage du sud de l’île, Genting. Notre arrêt sera le suivant : Paya Beach. Nous accostons sur la jetée sous les gouttes de pluie. Nous rejoignons ensuite à pied notre hôtel à 500 mètres du ponton qui se trouve être le seul hôtel de la plage. En chemin, on longe quelques habitations, supérettes et snacks. Le Paya Beach Resort se compose d’une multitude de chalets en bois sur 2 étages renfermant des chambres plutôt sobres.

Dès que le temps s’est dégagé, nous avons foncé à l’eau avec nos palmes, masques et tubas. La plage est belle surtout à marée basse, par contre il faut nager plusieurs mètres pour trouver un peu de profondeur et éviter de se blesser les pieds dans les coraux. Nous avons trouvé des poissons clowns qui jouaient dans une anémone et autres poissons multicolores. Nous avons aussi eu la chance d’observer une tortue de mer, probablement une tortue verte d’une trentaine d’années.

Le lendemain, nous sommes retournés à l’eau pour explorer cette fois-ci les fonds marins autour de Rengis Island et du Marine Park. Nous nous sommes retrouvés au milieu des bancs de poissons, entourés de dizaines d’espèces de poissons tropicaux dont une que l’on appelait « poisson perroquet » à cause de ses écailles de toutes les couleurs. Dommage que ces spots de plongée soient pris d’assaut par les bateaux d’excursions car comme toujours, nous ne sommes jamais seuls ! Ici tout le monde se baigne sans quitter son gilet de sauvetage et au cas où vous l’auriez essayé, explorer les fonds avec un gilet, c’est impossible ! Nous étions donc les deux seuls sans gilet à nager sous l’eau comme des poissons.

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Le dernier jour, le réveil fût dur à cause de la pluie qui est tombée durant la nuit et aussi à cause de nos voisins indiens bruyants. Surprise en sortant de la chambre, je ne vois pas mes claquettes que j’avais laissées la veille sur le seuil de la porte. Quelques minutes plus tard dans la salle de restaurant, je retrouve ma chère voisine indienne avec mes tongs dans les pieds. Je lui dis qu’elles m’appartiennent et elle me fait ce dodelinement de la tête (voir dans la rubrique mot du jour). Grrrr ! En plus, elle n’était pas pressée de me les rendre cette chipie !

Malheureusement, la dernière journée s’est déroulée sous la pluie. Nous n’avons pu retournés à l’eau pour dire au revoir à notre copine Lulu la tortue. Snif.

lundi 22 juillet 2013

Kuala Lumpur

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Capitale de la Malaisie située dans l’état du Sélangor à l’Est de la péninsule Malaisienne. A moins d’ 1h de vol de Singapour (380 km, soit 6h de car). Départ de Singapour le vendredi 19 juillet de Changi Airport avec la compagnie Tiger Airways, atterrissage à l’aéroport de Kuala Lumpur LCCT (Low Cost Carrier Terminal) à 75 kms au sud de la capitale.

Ce weekend là, nous rejoignons un ami toulousain actuellement en vacances en Malaisie chez sa belle famille. Nous sommes chaleureusement accueillis et logés dans une superbe villa avec piscine dans une résidence privée en périphérie de Kuala Lumpur. Le cousin Foong Huei nous emmène passer la soirée au cœur de la capitale. Tout d’abord au No Black Tie un bar/cabaret jazz plutôt chic puis nous continuons la soirée dans la rue Lorong Ceylon, une rue plutôt animée à l’ambiance festive où chacun trouve le bar qui lui convienne. Sur le chemin du retour, nous faisons un rapide détour au pied des Tours Pétronas pour prendre quelques photos de ces deux gigantesques épis de maïs illuminés. Au loin, on aperçoit la Tour KL (tour de la télévision) elle aussi illuminée sur la colline de Bukit Nanas.

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Le lendemain matin, nous partons pour la visite de l’ancien palais du sultan Istana Negara converti aujourd’hui en musée royal qui était deux ans auparavant la résidence officielle du sultan. Architecture d’intérieur jaune (couleur de la royauté), mobiliers traditionnels et personnel du musée en costume local. A la mi-journée et sous un soleil de plomb, nous partons au monument national faire une promenade autour des bassins du mémorial. Ces deux sites ne sont pas des incontournables sachant en plus qu’ils sont assez excentrés du centre-ville.

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Au programme de l’après-midi, KLCC (Kuala Lumpur City Centre) pour admirer entre autre les deux tours jumelles (aïe ! ça fait mal au cou). Après avoir traversé des centres commerciaux, nous prenons par le parc KL City Park en écoutant l’appel à la prière de la mosquée Masjid As-Syakirin située à l’extrémité du parc. Nous ne sommes pas montés dans les Tours Petronas et nous n’avons pas hésité longtemps. Pour info, les tours comprennent 88 étages chacune mais le public n’a accès qu’à la passerelle située au 41ème étage qui relie les deux tours. Dommage sachant que c’est la 5ème tour la plus haute du monde avec 451 mètres derrière Burj à Dubai 828m, Taipeh 101 à Taiwan 509m, Shanghai World Center à Shanghai 492m, International Commerce Center à Hong Kong 484m. L’accès à la passerelle coûte 80RYM soit 18€ en sachant que le point culminant sur la ville est détenu par la Tour KL qui offre une vue jusqu’aux grottes Batu à 15 kms (entrée moins chère). Consolation oblige chez le glacier hongkongais Tong Pak Fu pour déguster une avalanche de glace pilée parsemée de gélatines et de sirops de fruits. Ressemblance avec la Ice Kachang mais en meilleur.

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Dimanche matin, Foong Huei nous emmène dans un restaurant chinois où est servi le brunch typique de Hong Kong (ravioles, riz gluant, pâtisseries fluorescentes, crevettes frites, thé). Après 9h, le restaurant est bondé d’adeptes chinois. C’était bien la première fois que je mangeais chinois au petit déjeuner et le riz ça cale au petit déjeuner ! Une fois le ventre plein, nous partons au nord de la ville visiter les grottes Batu, le plus grand sanctuaire hindou hors de l’Inde. Après avoir grimpé les 272 marches encore ombragées le matin et évité les macaques plutôt voleurs, on assiste à des baptêmes hindous dans les temples nichés au fond des grottes. Les enfants sont facilement reconnaissables, ils ont le crâne rasé et enduit de crème jaunâtre. En redescendant, nous nous arrêtons à mi-parcours pour faire la visite guidée des grottes sombres, Dark Caves. Endroit mystique grouillant d’insectes (cafards, larves, araignées vivant uniquement dans cette grotte) et à la fois très intéressant pour voir d’énormes stalactites malgré la forte odeur d’humidité et le bruit des chauves-souris.

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A mi-chemin entre l’aéroport et la capitale, nous nous arrêtons à Putrajaya la Silicon Valley Malaisienne, une toute nouvelle ville administrative bordée d’un immense lac artificiel. Le weekend, c’est une ville fantôme et il n’y a pas grand-chose d’intéressant. Heureusement que la mosquée Masjid Putra de couleur rose attire un peu d’intérêt (visite gratuite). De beaux bâtiments administratifs que l’on peut voir de l’extérieur, notamment le palais en marbre abritant les bureaux du premier ministre.

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Nous espérons trouver le temps de retourner à Kuala Lumpur le temps d’un weekend et pendant des festivités. Découvrir d’autres quartiers et davantage le centre-ville.

lundi 1 juillet 2013

Malacca

Chineese Temple
Ville au sud-est de la péninsule Malaisienne à 3h30 de car depuis Singapour (environ 250 kms) classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Patrimoine culturel grâce à sa culture Peranakan ou également appelée Baba Nyonya, un mélange des cultures chinoises et malaises.

Le 29 juin 2013 (weekend de la Saint Pierre). Nous avons débuté par 2 arrêts aux douanes ; l’un aux douanes Singapouriennes pour contrôler notre sortie, l’autre aux douanes Malaisiennes. Un pont sépare les 2 pays, et l’état intérieur des bâtiments douaniers est déjà très différent l’un de l’autre, ce qui nous donne un premier aperçu entre les 2 pays qui sont pourtant si proches. Une longue autoroute relie Johor Bahru (ville mitoyenne de Singapour) à Malacca et pour seul paysage des milliers d’hectares de palmiers. Des champs à perte de vue, et de temps à autre, des usines agricoles pour la récolte de l’huile de palme. Cette huile est produite à 85% par la Malaisie et l’Indonésie. Ces 2 pays détiennent le quasi-monopole. Impressionnant mais surtout très inquiétant pour l’environnement !

Une fois arrivée à la gare routière (Sentral Melaka), nous négocions un taxi pour 20 RM (5 €) afin de nous rendre à l’hôtel (toujours annoncer son prix avant de monter dans le taxi). Nous montons dans une vieille voiture où l’on peut sentir les ressorts de la banquette arrière. Evidemment, la ceinture de sécurité n’est pas de rigueur et de toute façon il n’y en a plus ! Première étape, un passage rapide à l’office du tourisme pour récupérer un plan de la ville. Obligation de retirer ses chaussures avant d’entrer à l’intérieur. Curieux, je ne m’y attendais pas dans cet endroit. On se rend compte que le centre touristique est minuscule : 2 jours, ça va être long…

Samedi après-midi, direction le quartier colonial et ses dernières traces des héritages portugais et hollandais. A pied depuis notre hôtel (la ville se visite très facilement à pied) jusqu’à la Porta de Santiago, nous rejoignons cette porte en ruine qui se trouve au pied de la colline (Bukit en malais) Saint-Paul. Tout autour de cette colline circule les Trishaws cyclo-pousse-pousses malais décorés de guirlandes, de fleurs et diffusant de la musique (le Gangnam style de PSY en boucle).

Nous rejoignons la place principale, appelée la Place Rouge, où se trouve notamment la petite fontaine de Queen Victoria, l’église rouge Christ Church où l’intérieur n’en vaut pas forcément le détour, puis nous revenons sur nos pas pour monter sur la colline afin d’atteindre les ruines de l’église Saint-Paul. Malheureusement, la vue panoramique sur la ville et le détroit de Malacca est encore voilée par le haze (pollution créée par les fumées d'incendies volontaires à Sumatra en Indonésie).

Au pied de la colline se trouve la réplique de la demeure d’un sultan, Malacca Sultanate Palace, qui abrite maintenant un musée culturel où l’on découvre les habits traditionnels malais. Un peu plus loin, se trouve le mémorial de la proclamation de l’indépendance. Nous nous attardons dans l’exposition sur l’histoire de l’indépendance (pour info: indépendance de la Malaisie en 1956, indépendance de Singapour en 1965).

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Pour la soirée, nous décidons de nous rendre dans le quartier portugais, Portuguese Settlement, un village de pêcheurs. A l’occasion de la Saint-Pierre, une scène de concert est installée ainsi que des stands de nourritures, de babioles, de pétards et de lanternes chinoises volantes. On s’installe sur la terrasse d’un des restaurants en front de mer pour déguster du poisson et des fruits de mer à base de sauce épicée. Juste à côté du restaurant se tient une baraque où un couple prépare des smoothies à la mangue verte. C’est très différent du goût de la mangue jaune si parfumée et sucrée mais ça vaut la peine d’y gouter.

Dimanche, petite grasse matinée sachant qu’il nous reste à visiter le quartier de Chinatown avant de reprendre le car à 19h30. Pour ma part, c’est le quartier le plus intéressant de Malacca. Nous flânons dans les ruelles à la recherche des temples chinois, indiens et de la mosquée Kampong Kling. Malheureusement, une grande partie de ces sites étaient en travaux et fermés pendant les rénovations. Nous tombons par hasard sur un petit temple chinois peu fréquenté par les touristes dans le prolongement de la rue Jalan Tokong. Quelques fidèles déposent des offrandes, allument des encens et prient. En remontons la rue, nous nous arrêtons dans une des brocantes qui renferment des antiquités coloniales et chinoises. Magnifiques objets en bois à prix élevé tout de même mais il faut s’y arrêter rien que pour le plaisir des yeux et discuter avec les chaleureux antiquaires. Nous poursuivons jusqu’au plus vieux temple chinois de Malaisie, Cheng Hoon Teng, aux superbes décorations intérieures et extérieures.

Chineese Temple

Pause déjeuner au restaurant Jonker 88 pour goûter à la cuisine locale Baba Nyonya. On s’est armé de patiente pour passer commande à l’extérieur (longue file d’attente sur la route car l’endroit est réputé et aussi bondé) et enfin trouver une table pour s’assoir dans cette vieille maison. Très bons plats cela dit et assez épicés. Nous fuyons la foule pour une digestion au calme au Sekaya Garden, café jardin du magnifique hôtel Puri au style Peranakan loin du bruit, cour intérieure ombragée, bassin de carpes japonaises, petit musée, et quelques touristes caucasiens. L’adresse est connue et je crois que je ne manquerai pas de réserver cet hôtel la prochaine fois (s’y prendre longtemps à l’avance).

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Nous continuons dans la même rue pour visiter le musée privé, Baba Nyonya Heritage, installé dans une ancienne demeure d’un riche exploitant de caoutchouc. Mobilier et architecture au style Peranakan. Visite guidée en anglais et document explicatif dans plusieurs langues.

Le cœur de Malacca est intéressant à visiter pour découvrir la culture Peranakan, goûter à la cuisine locale, dénicher de très beaux objets en bois chez les antiquaires, se balader, prendre un verre sur les rives le long de la rivière tout en regardant les varans qui nagent à l’afflue de nourriture mais, pas plus de 2 jours grand maximum !